EDUVINET HOME Some considerations on political ideology and the British search
for prosperity for all its citizens

Italian translation, English translation




By John Baillie of Park Lane College, Leeds, UNITED KINGDOM, 1997


(French translation of the English original by Caroline Delavière, Lycée Marie-Curie, Strasbourg, FRANCE, 1998 )

Contribution to the EDUVINET "Living Conditions of EU Citizen" subject







1. Introduction


C'est Margaret Thatcher qui a dit „la société, ça n'existe pas" [„there is no such thing as society"], une affirmation qui a choqué beaucoup de Britanniques mais qui illustre les valeurs qui ont sous-tendu le dernier gouvernement conservateur pendant ces dix-huit années de pouvoir. Le Royaume-Uni, qui était considéré comme «l'homme malade» de l'Europe, a maintenant une économie florissante mais qui en a payé le prix ? Le fossé entre les riches et les pauvres s'est creusé. Les plus pauvres ont été marginalisés ou négligés. 5 millions de personnes en âge de travailler habitent dans des foyers où personne n'a de travail. Plus d'un million de personnes n'ont jamais travaillé depuis qu'ils ont quitté l'école. La criminalité a doublé. Beaucoup de personnes considèrent qu'ils n'ont pas de droits dans la société. Est-ce la bonne manière et la seule pour atteindre le succès économique et pour apporter la prospérité à la plupart des Brittaniques ? Ce document tente d'envisager quelques unes des réflexions qui sous-tendent ces questions, les conséquences sur les conditions de vie, et de présenter des solutions possibles.



2. L'état actuel du Royaume-Uni – une selection de statistiques (voir les sources)


2.1 La structure de la population


2.2 Emploi et chômage


2.3 Le coût de la vie

Les ménages du Nord de l'Europe ont un niveau de vie plus élevé en général que ceux du Sud de l'Europe, mais il y a des régions et des poches de grande pauvreté au Royaume-Uni.
Dans l'U.E., le coût de la protection sociale représente 25 % du PIB (1992).
Les dépenses de protection sociale ont augmenté dans tous les pays de l'U.E. depuis 1980.
L'inflation annuelle diminue mais est actuellement plus forte au Royaume-Uni que la moyenne de l'U.E. (R-U, 2,4 %; Allemagne, 1,4 % ; France, 0,9 % ; Espagne, 2,2 % ; Etats-Unis, 0,1 %).
Les prix de l'alimentation ont augmenté de 14 % de 1990 à 1994 dans l'U.E.
Les prix des loyers, des combustibles, et de l'énergie sont restés inchangés au R-U (alors qu'ils ont doublé en Grèce).
Il y a de grandes différences dans les modes de consommation à travers l'U.E. Le Sud de l'Europe a un niveau de consommation moins élevé que le Nord de l'Europe (le R-U est dans la moyenne).


2.4 Le logement et les familles

Le R-U a 66 % de propriétaires de leur propre logement.
Au R-U, 81 % des ménages habitent dans une maison individuelle.
Le taux de construction pour 1000 habitants était plus faible au R-U en 1994 que dans tous les autres pays de l'U.E., sauf au Danemark et en Suède.
Le R.U. a le taux de divorcialité le plus élevé de l'U.E.


2.5 La santé

Le nombre de médecins pour 1000 habitants varie de 4,3 en Grèce à 1,4 en Irlande, 2,2 au R-U.
Le «National Health Service» [NDT : concernant la santé] fournit le meilleur rapport qualité-prix d'Europe en terme de protection de la santé.


2.6 Poverty , deprivation and crime

Il y a 18 millions de ménages pauvres dans l'U.E. en 1998 représentant 52 millions d'individus, et 150 000 personnes sont sans abri.
Au R-U, 33 % des jeunes hommes de moins de 25 ans sont sans emploi dans les «inner cities» [NDT : sorte d'équivalent des banlieues].
60 % des jeunes hommes «Noirs» sont au chômage à Londres.
Le R-U a une proportion plus élevée de familles monoparentales que nulle part ailleurs en Europe. 60 % de parents isolés sont sans emploi et 70 % dépendent de l' «income support» [NDT : revenu différentiel se rapprochant du Revenu Minimum d'Insertion]. Les parents isolés étaient à la tête de 23 % de l'ensemble des familles avec des enfants à charge en 1994 (3 fois la proportion de 1971).
Le R-U a le total des dépenses concernant les allocations chômage le plus élevé par rapport au PIB (1,3 %).
Un nombre croissant de régions sont parmi les plus pauvres de l'U.E. Le revenu moyen par tête au R-U était de 10 270 £, le onzième revenu le plus bas de l'U.E. (1994). Merseyside [NDT : autour de Liverpool] a un revenu annuel par tête de 7 700 £. Le R-U a les statistiques de la criminalité les pires de l'U.E.


2.7 L'éducation et la sécurité sociale

En Belgique, en France, en Allemagne et aux Pays-Bas, environ 90 % des jeunes âgés de 16 à 18 ans allaient à l'école ou étaient en apprentissage en 1991-1992. Au Royaume-Uni, la proportion est de 72 % (la moyenne de l'U.E. est de 77 %).
Environ 100 000 enfants ne vont pas à l'école aux Royaume-Uni.
Les dépenses de sécurité sociale ont doublé depuis 1979, passant de 9 % du PIB à 13 % en 1997.
Les allocations aux parents isolés coûtent 10 milliards chaque année. En 1995, les deux cinquièmes de toutes les dépenses de sécurité sociale étaient dirigées vers les personnes âgées.


2.8 Le PIB par tête, la performance commerciale (la compétitivité) et l'investissement intérieur

Le PIB par tête du Royaume-Uni est moyen dans l'U.E. (9ème rang), mais il progresse plus rapidement que la moyenne à 3 % par année (France : 0,9 % ; Allemagne : 1,4 % ; Espagne : 2,6 % ; Pays-Bas : 2,1 % ; Irlande : 10,1 % ; Etats-Unis : 4,1 %). L'économie a connu une croissance plus forte que celle de la France et de l'Allemagne durant les 6 dernières années. La productivité industrielle a cru deux fois plus vite que celle de l'Allemagne.
Il y a de grandes disparités lorsque les comparaisons de PIB par tête sont effectuées région par région.
Le Royaume-Uni occupe le 5ème rang pour le commerce international et exporte plus par tête que les Etats-Unis ou le Japon.
Le Royaume-Uni attire presque 40 % de tous les investissements américains et japonais en Europe. Il est aussi le premier investisseur étranger aux Etats-Unis.


2.9 Le revenu et les conditions de travail

Le revenu disponible réel par tête a connu le plus fort taux d'accroissement annuel des années 1990 en 1995 avec un taux de 2,2 %. Presque un quart des salariés gagnait moins de 4 £ par heure an printemps 1996. Un travailleur sur 12 gagne moins de 3 £ par heure. La durée de travail moyenne de l'U.E. est de 40,3 heures. Le Royaume-Uni à la durée moyenne la plus longue avec 43,4 heures (Allemagne : 39,9 ; France : 39,7).
19,8 % des salariés à temps plein travaillent plus de 48 heures par semaine au Royaume-Uni.
Les cotisations sociales payées par les employeurs sur un montant de 100 £ sont de 15 £ comparés à 31 £ en Allemagne et à 41 £ en France.
Le taux d'imposition de base est de 24 %. Le taux le plus élevé est de 40 %. Les impôts, mesurés en pourcentage du PIB, sont 10 % moins élevés qu'en Allemagne.



3. Un résumé des grandes influences qui ont façonné les politiques du dernier gouvernement conservateur, défenseur actif de la société „de compétition" et l'effet de ces politiques sur les citoyens du Royaume-Uni


3.1 Le monétarisme (Milton Friedman, Professeur Patrick Minford, Ronald Reagan). L'accent est mis sur le fait que l'inflation doit être jugulée à tout prix et que le contrôle de la demande de monnaie doit constituer la priorité des priorités en matière de politique. Il y a une hypothèse sous-jascente, celle qu'il existe un taux de chômage „naturel". La perte d'emplois est le prix nécessaire à payer pour atteindre le progrès économique dans le long terme. parce que la théorie économique classique suggère que si le chômage est élevé, les salaires (et par conséquent l'inflation) aura tendance à chuter. Les monétaristes croient fermement que le gouvernement devrait laisser les forces du marché jouer librement.

3.2 Le libre échange et le rejet de toute forme de protectionnisme ou d'intervention gouvernementale. La croyance que la compétition et les forces du marché assureraient l'équilibre entre l'offre et la demande et que la production répondrait aux désirs des gens (Adam Smith, David Ricardo, John Stuart Mill). De plus les Etats-Unis sont utilisés comme exemple pour montrer que les réductions massives d'impôts ont stimulé la demande justifiant ainsi les politiques de la demande de la théorie économique keynésienne.

3.3 La survivance des mieux adaptés. La théorie darwinienne de l'évolution appliquée à l'économie. La croyance que si les forces du marché obligent les compagnies à fermer, alors ceci est inévitable et probablement une bonne chose, parce qu'une quelconque intervention amènerait simplement à retarder l'inévitable. Seules les compagnies qui s'adaptent et changent pour affronter la compétition mondiale survivront, croîtront et créeront des emplois.

3.4 „Il n'y a rien de tel que la société". La promotion individuelle, les entrepreneurs et le profit de court terme sont encouragés. La création de richesse est considérée de plus grande valeur qu'un sens du fair play et qu'une préoccupation pour les autres. La prospérité pour tous dépend d'individus recherchant leur propre promotion.



4. Les initiatives politiques dans la société d'actionnariat du Royaume-Uni


4.1 Le programme de privatisation. Le contrôle de l'Etat a été massivement et rapidement réduit concernant l'électricité, le gaz, le téléphone, les aéroports et les voies ferrées. Des milliers d'emplois ont été perdus dans les compagnies qui étaient autrefois publiques, mais les arguments avancés sont que les dépenses publiques ont été réduites, que les consommateurs achètent à des prix plus bas et que le rythme du changement s'est accéléré.

4.2 La dérégulation. La croyance est que la surrégulation ne fonctionne pas parce qu'elle augmente le coût des transactions ; le gouvernement conservateur a diminué de 40 % le nombre de règles de santé et de sécurité concernant les entreprises. Cette croyance sous-tend l'opposition conservatrice à la nouvelle législation émanant de l'U.E.

4.3 L'externalisation. Des services comme la collecte des ordures par les communes ont été externalisés et soumis aux offres des compagnies privées. La croyance est que ceci combine une efficacité accrue avec une réduction des dépenses publiques.

4.4 La flexibilité sur le marché du travail. Le gouvernement conservateur croyait que l'insécurité dans l'emploi motivait la main-d'oeuvre. Le gouvernement a resisté à toutes les propositions pour donner les mêmes droits aux salariés à temps partiel qu'aux salariés à temps plein ou pour introduire un salaire minimum, croyant que ces mesures coûteraient des emplois. L'argument utilisé est „une paie basse ou pas de paie du tout" [„low pay or no pay"]. Si du travail n'est pas disponible, il faut simplement „monter sur son vélo" [„get on your bike"] pour aller en trouver (Norman Tebbit, précédent ministre de l'emploi). „Un emploi à vie" ça n'existe pas [there is no such thing as a job for life"]

4.5 La restructuration du commerce et de l'industrie. Après le boum des années 1980 et deux récessions profondes, s'est produit un énorme changement structurel. Les termes utilisés sont „dégraissage, coupes franches et rationalisation" – qui sont tautologiques. Quoiqu'il en soit, ceci a entraîné l'accroissement de la richesse pour ceux qui travaillaient, une plus grande efficacité, des compagnies „minces et en forme" et augmenté la compétitivité de bien des compagnies du Royaume-Uni.

4.6 La dérégulation financière. Le Royaume-Uni a quitté le SME, a aboli toutes restrictions sur les mouvements de capitaux et a refusé de participer à la monnaie unique. Le secteur financier est le secteur dont la croissance est la plus forte et la City de Londres est la place financière la plus importante du monde.

4.7 L'opposition à l' „Europe". Le volet social est considéré comme le cheval de Troie qui détruirait la compétitivité de l'industrie britannique. Le slogan électoral conservateur était „Nouveau travail, danger Euro". L'idée était que le reste de l'Europe vit dans le passé et pense encore en terme de protectionnisme. Les grandes firmes ont affirmé que le volet social alourdirait leurs charges et ont soutenu qu'il détruirait un demi million d'emplois. Pendant la campagne électorale, les politiciens ont attisé le sentiment populaire contre l'Europe, affirmant que le Royaume-Uni était en danger de perdre sa souveraineté.

4.8 L'opposition aux syndicats. Le gouvernement conservateur a produit un train de mesures destinées à brider le pouvoir des syndicats. Les syndicats ont été désaccrédités, les accords collectifs retournés, les primes et les salaires réduits, la durée du travail allongée. Il y a une une relative paix sociale, mais la mentalité „hire and fire" [NDT : embaucher et licencier] a réapparu dans certaines compagnies et les relations du travail se sont trouvées projetées en arrière. Les Conservateurs ont affirmé qu'un fardeau majeur avait été ôté du monde des affaires.

4.9 Les Etats-Unis ont servi de modèle beaucoup plus que l'Europe. Les Etats-Unis sont actuellement en haut du palmarès des nations du monde les plus compétitives. Mme Thatcher considérait qu'il y avait une „relation particulière" entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni et a tourné le dos à l'Europe.



5. Un résumé de la pensée sous-jascente au „consensus" de la société impliquée

5.1 Se rattachant plus à la théorie économique keynésienne qu'à la théorie monétariste, l'hypothèse de départ est que l'économie de marché n'est pas auto-régulatrice et que l'intervention du gouvernement est nécessaire pour rétablir les équilibres. Les résultats des marchés peuvent être améliorés et la finance devrait être utilisée à des fins de croissance économique. Un exemple de finance incontrôlée a été le boum engendré par les crédits dans les années 1980, suivi de la récession la plus grave parmi tous les pays européens. La croyance sous-jascente est que les problèmes de la société, à la fois sur le plan économique et sur le plan social, ne peuvent être résolus par la seule croissance économique.

5.2 Le gouvernement conservateur a cru qu'une société divisée en deux, entre „ceux qui ont et ceux qui n'ont pas" [NDT : „have and have not" se rapproche de la distinction entre inclus et exclus] était le prix à payer pour devenir compétitif, et a semblé croire qu'une sous-classe mal payée ou sans emploi faisait partie de l' „ordre naturel". Il y avait la croyance que l'argent donné aux riches rejaillirait en cascade sur les pauvres, mais cela ne s'est pas produit. Le résultat a été la croissance d'une société duale au Royaume-Uni (visible à un plus grand degré encore aux Etats-Unis). Il y a une génération perdue de personnes désavantagées – une sous-classe sans espoir et sans enjeu dans la société, vivant de l'assistance ou de la criminalité.

5.3 L'U.E. a toujours soutenu le renforcement de la cohésion économique et sociale à travers une gamme variée de fonds et d'initiatives. Elle n'a jamais soutenu l'idée que le progrès économique de long terme est possible sans cohésion sociale. Cela a eu pour effet d'atténuer les positions extrêmes du dogme conservateur et cela a diminué l'impact négatif de l'économie de libre marché dans les régions et parties de la population les plus désavantagées.

5.4 L'idée d'une société impliquée s'inspire fortement de la tradition et des valeurs européennes chrétiennes. Il y a une conscience croissante du fait que les valeurs morales, la justice sociale et l'humanité ne doivent pas être sacrifiées à la poursuite de la richesse et que tous les individus, toutes les communautés, ainsi que le gouvernement, ont une responsabilité dans la création d'une société plus humaine, plus compatissante. Ces valeurs restent en sommeil ou en germe mais quand l'opportunité s'est présentée, le public britannique a rejeté l'approche indifférente et dure du gouvernement conservateur.



6. Les nouvelles initiatives politiques

6.1 C'est mieux de diminuer les autres coûts des employeurs plutôt que de réduire les salaires. Faire payer les coûts sociaux aux employeurs coûtera des emplois. Des changements dans le système d'assurance nationale, dans les impôts et dans la securité sociale peuvent servir à encourager les personnes à travailler.

6.2 Les Pays-bas semblent constituer un meilleur modèle pour le Royaume-Uni que les Etats-Unis, parce qu'ils semblent réussir à combiner croissance économique avec justice sociale et un bas taux de chômage. Les Pays-Bas ont le taux de productivité le plus élevé du monde et le marché du travail connaissant la plus forte croissance en emplois de l'U.E. Ce succès a été atteint sans dépenses gouvernementales supplémentaires à travers le consensus entre les deux partenaires de l'industrie (les employeurs et les salariés) et grâce à la volonté d'adopter la flexibilité de l'emploi. Les salaires ont été gelés en échange de créations d'emplois et la semaine de travail a été écourtée.

6.3 Les pratiques de travail changent très rapidement et il y a un besoin urgent de meilleurs niveaux d'éducation et de formation de la main-d'œuvre. Les moyens pour augmenter les niveaux de connaissances littéraires et mathématiques ont été cernés. Les possibilités de garde d'enfant ont besoin d'être augmentées pour permettre le travail des parents. L'éducation préscolaire (inégalement assurée au Royaume-Uni) devrait être introduite pour tous les enfants de 4 ans.

6.4 La possession d'actions donne aux salariés un intérêt dans le succès de la compagnie et peut aider au succès des affaires.

6.5 Malgré l'opposition conservatrice, de bonnes compagnies ont introduit les droits et les conditions de travail meilleurs préconisés dans le volet social de l'U.E. A l'heure actuelle, l'impulsion donnée n'est plus stoppable au Royaume-Uni.

6.6 Une réforme sociale est nécessaire pour résoudre des problèmes majeurs. Le système de prestations sociales pénalise le mari ou la femme d'une personne sans emploi qui prend un emploi. Cela rend les couples plus riches s'ils vivent séparés. Cela emprisonne les gens dans la dépendance vis à vis des allocations logement et des aides au revenu. Il y a trop peu d'incitation à travailler à temps partiel ou de façon irrégulière. 30 % des personnes vivent dans des ménages dépendant de prestations sociales qui découragent de travailler. Les moins de 25 ans recevront une aide de 60 £ par semaine.

6.7 L'introduction d'un service national des citoyens et la plus grande utilisation du secteur bénévole devrait aider à s'attaquer au problème du chômage des jeunes et aider à réaliser la cohésion sociale. La loterie nationale est maintenant utilisée pour financer l'éducation et des projets de santé.

6.8 Le chômage est probablement en passe de dominer l'agenda européen et les Européens ne sont pas préparés à accepter des réductions dans les dépenses gouvernementales ainsi que la récession comme prix à payer pour l'Union Monétaire Européenne.



7. Conclusion

L'Europe a atteint un tournant. La carte politique a changé complètement avec les nouveaux gouvernements de gauche au Royaume-Uni et en France. Le gouvernement du Royaume-Uni va chercher de nouvelles manières de combiner progrès économique et justice sociale pour le plus grand nombre et il ne risque pas de suivre servilement les modèles créés aux Etats-Unis ou en Europe mais les mettra à profit. Le peuple britannique a rejeté les politiques dures et indifférentes du gouvernement conservateur qui ont apporté le bien-être aux plus riches et aux plus puissants mais ont négligé les pauvres, et il y a de l'espoir pour qu'une nouvelle direction, une voie britannique puisse être trouvée qui aiderait à réparer les dégâts faits au tissu social, et construirait une société plus juste en améliorerait les conditions de vie de tous.









Sources



EUROSTAT : Europe in figures, fourth edition

DfEE : Labour Market & skill trends 1997/98

DfEE : Labour Market Trends May 1997

DfEE: Research Series No 52

DfEE : Research Series No 48

DfEE : New Earnings Survey 1996

YORKSHIRE & HUMBERSIDE DEVELOPMENT AGENCY: Various Documents

New Labour Election Manifesto: Because Britain deserves better

Labour Party Consultation Paper: Millenium Volunteers

Speech by the Prime Minister the RT Hon Tony Blair MP at the Aylesbury Estate, Southwark, on Monday 2 June 1997

The Conservative Manifesto 1997 : You can only be sure with the Conservatives

Barclays Bank Economic Review Second Quarter 1997

European Newspaper

Guardian Newspaper`



















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